Un mot pour une année,
un vers pour une décade,
un poème pour une vie.
De Jeanne d’Arc à Amy Winehouse en passant par Confucius et Molière, ce recueil regroupe soixante-quinze micro-biographies versifiées et diversifiées. La vie de chaque personne est distillée, ramenée à l’essentiel et condensée en autant de mots qu’elle a compté d’années.
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Ce fils de musiciens, sans nul doute très doué,
N’a que peu de succès — et pas plus dans l’hymen.
Il meurt trois mois après le bide de Carmen,
Qui sera bien plus tard l’opéra le plus joué.
À cette jeune auteur de contes et poèmes,
Sa sœur lance un défi : écrire un bon polar.
En marchant dans les pas des grands maîtres qu’elle aime
— Leroux, Doyle ou Leblanc — elle apporte à cet art
Un air neuf et plus pur. Ses deux meilleurs héros
Sont la vieille Miss Marple et le belge Poirot.
On la dit, dans le monde entier, Reine du crime,
On l’adapte à la scène et dans des films. En prime,
Sur les chantiers de fouille elle est une vraie pro.
Dans les cent chants de la Divine Comédie
Il va voir tour à tour les trois mondes des morts ;
Sa Béatrice est là pour prix de ses efforts.
Bien plus tard, grâce à lui, dans toute l’Italie
On parle le toscan. Mais il doit fuir Florence
En tant que Guelfe blanc, et il meurt en errance.
Veuve dès dix-huit ans, ce bel esprit très libre
Défend les droits des noirs, du peuple et de la femme
Dans des pièces, pamphlets, écrits de tout calibre.
La Terreur la condamne à mort comme une infâme.
Plus d’une féministe à ce jour s’en réclame.
Elle quitte le nom de son père, un vichyste,
Pour s’en faire un à elle en chantant Rive Gauche.
Pendant que, de la crèche à la fin de l’école,
Ses disques à succès font le bonheur des mioches,
Elle offre à un public un peu plus progressiste
Des chansons où l’on rêve, on lutte, on aime, on viole,
Qu’on ne sait où classer à part en « féministe ».
Un peu sorcière aussi mais pas comme les autres,
Ceux qui doutent lui siéent mieux que les bons apôtres.