Versus vitæ

Un mot pour une année,
un vers pour une décade,
un poème pour une vie.

De Jeanne d’Arc à Amy Winehouse en passant par Confucius et Molière, ce recueil regroupe soixante-quinze micro-biographies versifiées et diversifiées. La vie de chaque personne est distillée, ramenée à l’essentiel et condensée en autant de mots qu’elle a compté d’années.

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couverture du livre : Nicolas Graner, Versus vitæ, sur un fond formé d'une multitude d'emojis bleus

Quelques pages au hasard

Georges Brassens
(1921 – 1981)

Déjà tout jeune à Sète il aime la musique
Mais sa réputation est mauvaise. À vingt ans
Il part seul à Paris. Il se donne le temps
De parfaire son style acerbe et poétique.
Enfin le succès vient : de Jeanne aux bancs publics,
Du gorille à Margot, tous l’aiment, sauf les flics.
Comble pour cet anar, il devient un classique.

Dante
(1265 – 1321)

Dans les cent chants de la Divine Comédie
Il va voir tour à tour les trois mondes des morts ;
Sa Béatrice est là pour prix de ses efforts.
Bien plus tard, grâce à lui, dans toute l’Italie
On parle le toscan. Mais il doit fuir Florence
En tant que Guelfe blanc, et il meurt en errance.

Olympe de Gouges
(1748 – 1793)

Veuve dès dix-huit ans, ce bel esprit très libre
Défend les droits des noirs, du peuple et de la femme
Dans des pièces, pamphlets, écrits de tout calibre.
La Terreur la condamne à mort comme une infâme.
Plus d’une féministe à ce jour s’en réclame.

Gérard de Nerval
(1808 – 1855)

Grâce à Faust, qu’il traduit quand il n’a pas vingt ans,
Il se fait vite un nom. Les pièces qu’il publie,
Ses nouvelles, ses vers, noirs ou gais, sont chantants
Mais ce grand voyageur en proie à la folie
Se pend au soleil noir de sa mélancolie.

Bobby Sands
(1954 – 1981)

Il se bat pour l’IRA mais est vite arrêté.
En grève de la faim car il est mal traité,
Il meurt un mois après être élu député.