Un mot pour une année,
un vers pour une décade,
un poème pour une vie.
De Jeanne d’Arc à Amy Winehouse en passant par Confucius et Molière, ce recueil regroupe soixante-quinze micro-biographies versifiées et diversifiées. La vie de chaque personne est distillée, ramenée à l’essentiel et condensée en autant de mots qu’elle a compté d’années.
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Prête à se faire nonne, elle opte pour la scène
Et grâce à sa voix d’or elle prend du galon.
Où qu’elle aille jouer, la salle est toujours pleine
Pour Ruy Blas, Phèdre, Hamlet ou plus tard pour L’Aiglon.
Même une jambe en moins ne la met pas à terre :
On la voit aux côtés des poilus dans la Guerre.
À cet astre en tous lieux et tous temps admiré,
Jean Cocteau donne un nom : c’est un monstre sacré.
À cette jeune auteur de contes et poèmes,
Sa sœur lance un défi : écrire un bon polar.
En marchant dans les pas des grands maîtres qu’elle aime
— Leroux, Doyle ou Leblanc — elle apporte à cet art
Un air neuf et plus pur. Ses deux meilleurs héros
Sont la vieille Miss Marple et le belge Poirot.
On la dit, dans le monde entier, Reine du crime,
On l’adapte à la scène et dans des films. En prime,
Sur les chantiers de fouille elle est une vraie pro.
Grâce à Faust, qu’il traduit quand il n’a pas vingt ans,
Il se fait vite un nom. Les pièces qu’il publie,
Ses nouvelles, ses vers, noirs ou gais, sont chantants
Mais ce grand voyageur en proie à la folie
Se pend au soleil noir de sa mélancolie.
Cet étudiant, cadet de sept frères et sœurs,
Croise des voltigeurs en quête de casseurs
Et succombe à ces flics devenus agresseurs.
Elle quitte le nom de son père, un vichyste,
Pour s’en faire un à elle en chantant Rive Gauche.
Pendant que, de la crèche à la fin de l’école,
Ses disques à succès font le bonheur des mioches,
Elle offre à un public un peu plus progressiste
Des chansons où l’on rêve, on lutte, on aime, on viole,
Qu’on ne sait où classer à part en « féministe ».
Un peu sorcière aussi mais pas comme les autres,
Ceux qui doutent lui siéent mieux que les bons apôtres.