Un mot pour une année,
un vers pour une décade,
un poème pour une vie.
De Jeanne d’Arc à Amy Winehouse en passant par Confucius et Molière, ce recueil regroupe soixante-quinze micro-biographies versifiées et diversifiées. La vie de chaque personne est distillée, ramenée à l’essentiel et condensée en autant de mots qu’elle a compté d’années.
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Prête à se faire nonne, elle opte pour la scène
Et grâce à sa voix d’or elle prend du galon.
Où qu’elle aille jouer, la salle est toujours pleine
Pour Ruy Blas, Phèdre, Hamlet ou plus tard pour L’Aiglon.
Même une jambe en moins ne la met pas à terre :
On la voit aux côtés des poilus dans la Guerre.
À cet astre en tous lieux et tous temps admiré,
Jean Cocteau donne un nom : c’est un monstre sacré.
Elle devient pilote au cours de sa jeunesse,
Cumule en peu de temps des records de vitesse,
Est féministe aussi — mais dans un crash tout cesse.
Grâce à Faust, qu’il traduit quand il n’a pas vingt ans,
Il se fait vite un nom. Les pièces qu’il publie,
Ses nouvelles, ses vers, noirs ou gais, sont chantants
Mais ce grand voyageur en proie à la folie
Se pend au soleil noir de sa mélancolie.
Fils de fermiers creusois, à vélo dès l’enfance,
Après ses vingt-quatre ans c’est en pro qu’il se lance.
Il grimpe au moins dix fois le podium d’un grand tour.
Il est comme Anquetil le grand champions du jour
Et quand au Tour de France il rate la victoire,
Même sans maillot jaune il a droit à la gloire.
Sous le nom mal choisi de l’Éternel Second
On aime ce bon gars qui n’est jamais bougon
Tant les « vas-y Poupou ! » restent dans la mémoire.
Elle quitte le nom de son père, un vichyste,
Pour s’en faire un à elle en chantant Rive Gauche.
Pendant que, de la crèche à la fin de l’école,
Ses disques à succès font le bonheur des mioches,
Elle offre à un public un peu plus progressiste
Des chansons où l’on rêve, on lutte, on aime, on viole,
Qu’on ne sait où classer à part en « féministe ».
Un peu sorcière aussi mais pas comme les autres,
Ceux qui doutent lui siéent mieux que les bons apôtres.